23
mai
2010
Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Protégé : Livres candidats au départ (mot de passe, si vous avez des kilooctets à gaspiller : livres)

Cet article est protégé par mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :


Ecrit par admin dans : Préparatifs | Tags : ,
22
mai
2010
0

Le calme après la tempête, mais une crise sociale loin d’être résolue

Nous sommes samedi 22 mai, les événements ont pris fin après avoir fait 85 morts et près de deux milles blessés, notamment à Bangkok. Un article du Point (l’envoyé spécial n’est pas un gros con, c’est cool :) ) fait l’état des lieux :

Éliminer les montagnes de détritus qui fermentent en plein soleil par plus de 35°, ne devrait être qu’une question de jours à en juger par la noria de camions et d’engins de chantier qui virevoltent entre les arches du métro aérien. Dissimuler les ravages provoqués par les incendiaires qui se sont déchainés après la reddition des chefs de la rébellion sera plus long et couteux. Une grosse trentaine d’établissements ; banques, agences gouvernementales, commerces et, en prime, le plus grand centre commercial du pays qui menace aujourd’hui de s’effondrer. « Contrairement à ce qu’on a pu entendre ici ou là, Bangkok dans son ensemble n’a jamais été la proie des flammes, tempère un témoins de ces heures chaudes. Mais il s’en est fallu de peu. Car les pyromanes se sont éparpillés un peu partout dans la ville et jusqu’en banlieue. S’ils avaient été plus nombreux… » Il est peu probable qu’on les revoie à court terme.

[...]

De rares touristes qui n’ont pas fui et viennent se photographier devant les tas d’immondices et les groupes de soldats pour épater la galerie à leur retour, sur l’air du « j’y étais ».

Tous les articles consacrés à Bangkok le disent, la fin des manifestations des Chemises Rouges ne signifie pas un apaisement social du côté de tous ceux qu’ils sont venus représenter. Ils ont laissé dans la capitale une ambiance brisée, éteinte, mais ils espèrent que le gouvernement a compris le message et agira en leur faveur, notamment en leur accordant des élections anticipées. Là tout de suite, il est difficile de deviner les intentions et les décisions des dirigeants du pays.

Pour l’instant, le séjour d’études à Bangkok est maintenu pour mon ami et moi. Mais les deux autres étudiantes de Sciences Po qui devaient aussi y aller ont préféré abandonner la Thaïlande pour l’Amérique latine, et c’est compréhensible. Sciences Po a contraint les 3A qui étaient sur place à rentrer en France, même si l’une d’entre eux avait assuré que tout allait bien. C’est une décision raisonnable mais je pense que la prudence sur place est suffisante et permet d’être épargné par un accident malheureux. Les Thaïlandais ont l’habitude de lutter à des endroits localisés, et l’action étant « anti-gouvernementale », les touristes/expatriés n’étaient pas visés par les attaques des deux camps et ne l’auraient pas été dans d’autres circonstances. En tout cas, il est amusant de voir que l’incendie du plus grand centre commercial du pays a été causé après des incitations d’un Britannique expatrié qui croit pouvoir s’en laver en mains parce qu’il n’y a pas mis le feu lui-même. Espérons que ça ne se passe pas comme ça.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
18
mai
2010
0

Mauvaise nouvelle : adieu la Thaïlande ?

Voici un e-mail qu’un responsable Asie-Pacifique de Sciences Po a envoyé à ceux qui comptent partir en séjour d’études à Bangkok :

Chers élèves,

Suite à la détérioration de la situation politique en Thaïlande, votre départ en troisième année risque d’être compromis.  Vous pouvez suivre la situation sur le site de l’ambassade de France en Thaïlande: http://www.ambafrance-th.org/
Afin d’assurer vous obligations de scolarité, nous vous proposons de réfléchi rapidement à un projet alternatif, si jamais un départ pour la Thaïlande devait être impossible : un séjour d’études dans un autre pays ou un stage.
Pour ceux qui souhaitent partir pour un séjour d’études en anglais, nous pouvons encore solliciter les universités suivantes:
1. Ateneo de Manille, Philippines (rentrée le 15 juin 2010). L’enseignement est entièrement en anglais, l’engagement social de l’Université et les problématiques du pays se rapprochent de la Thaïlande.
2. United International College, Zhuhai, Chine (rentrée le 1er septembre). Situé à coté de Shenzhen et de Canton, proche de Hong Kong (1 heure de bateau) et de Macao. Enseignement entièrement en anglais et possibilité d’apprendre le chinois en niveau débutant (4 heures maximum par semaine).
3. National Chengchi University, Taipei, Taiwan. Réputé par l’enseignement de chinois, mais aussi par les cours en anglais dans les domaines de sciences sociales et business. Son école de business est classée 47e en 2007 (THES).

Première réaction : NOOOOON !!

Deuxième réaction : Mais dans quelle université vais-je aller alors ? Après concertation avec mon ami, nous avons opté pour la NCCU, un choix plutôt cohérent puisqu’il s’était inscrit au BBA (business) de Chulalongkorn University et moi au BE (économie) de Thammasat University.

Troisième réaction : Croisons les doigts pour que Bangkok se calme d’ici là. >__<. L’idée de partir à Taipei ne m’enchante guère. J’ai tellement rêvé d’aller à Thammasat, préparé mentalement ma venue à Bangkok, qu’en comparaison, Taipei m’apparaît comme une ville sympathique mais fade. Ce qui me permet de ressortir une chanson de Big Ass (qui dit qu’on aime tous la Thaïlande et qu’on doit arrêter de se battre) qui n’a pas eu un grand écho visiblement :

==

En ce moment, ça ne va pas du tout à Bangkok. L’ambassade de France située dans la capitale thaïlandaise déconseille sur son site de se rendre en Thaïlande, c’est dire le foutoir qui se déroule sur place.

Lire l’article du 18 mai 2010.

Quand j’étais en Terminale, j’étais bien informée sur l’actualité politique en Thaïlande (normal, c’était le sujet de mon dossier de presse à défendre devant Sciences Po). Aujourd’hui, j’avoue que ça me dépasse un peu. Abhisit Vejjajiva, l’actuel Premier Ministre, est aussi dépassé par ce mouvement de révolte des Chemises Rouges qu’il a pourtant – involontairement, soit – provoqué. Peu de journalistes aujourd’hui ont encore le culot de se ranger de son côté et présenter ces Chemises Rouges (pro-Thaksin) comme des paysans pauvres illettrés payés 10€ par jour pour rester sur place. Certes, je ne nie pas qu’il y a un financement, mais de là à dire qu’ils protestent pour un motif d’ordre pécunier, je trouve ça tout simplement malhonnête et scandaleux.

Il faut garder en mémoire que lorsqu’on leur a demandé de s’exprimer dans les urnes, leur avis a été par la suite totalement ignoré. La majorité de la population thaïlandaise avait désigné Thaksin en 2000 et 2004. Après le coup d’État de septembre 2006, l’armée qui tient les rênes du pays fait campagne pour le jeune et beau Abhisit, en vain puisqu’en décembre 2008 c’est cette tête de cochon de Samak Sundaravej qui se trouve à la tête du pays, de manière très démocratique quoi qu’on en dise (les fraudes électorales sont négligeables). Hé bien, on trouve le moyen de l’expulser et de mettre Abhisit au pouvoir. Enfin, si on veut. Il ne maîtrise pas grand chose. Qu’ont demandé les Chemises Rouges ? La dissolution du Parlement et des élections anticipées. La réponse du gouvernement : PAN PAN PAN et un acquiescement qui se transforme en refus. Et alors que des sénateurs proposent de faire la médiation entre les Chemises Rouges et Abhisit, celui refuse une fois de plus.

Alors oui les Chemises Rouges sont devenus dangereux, ils perturbent la capitale, mettent en ruine les affaires commerciales, font chier le monde. Que voulaient-ils ? Un ascenseur social en marche, un accès facilité à l’éducation et aux soins, exister et avoir une vie convenable dans leurs campagnes, ne plus être méprisé par l’élite urbaine et être entendu de l’élite politique. Est-ce si différent des revendications des couches populaires françaises depuis 1789 ? Que pensez-vous qu’ils réclament en venant saccager la ville ?

Révolution française

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
05
mai
2010
0

[English] Yellow smile

Je vais écrire en anglais. On ne se moque pas !

As you know (if you’re a friend of mine), I have got metal braces on my teeth since I was in Seconde. The treatment was going to reach its end when I entered Sciences Po but I missed two appointments and I stopped going to the orthodontist as he was far from my aunts’ house (where I used to live) and I had a lot of homework.

Now I am a nineteen-year old student with rails of her teeth and I’d like to get rid of these braces. I regret I didn’t try, cowardly, to catch up but the damage is done and the only thing I can do is waiting… or acting !

Bangkok may be the capital of shopping, but tourists also know it for… (no, don’t think about prostitution please !) its excellent medical services !

So I sent some e-mails to dental clinics to get informed about how much the removal of my braces costs.

Unfortunately, most ask for an authorization of my former orthodontist before practicing. But one of them told me it would cost about 50€.

I’m planning to have an appointment with a dentist who will tell me what I can do with my fucking teeth. Because I have to take the braces (and the glue sticked on my teeth) away but I also must remove wisdom teeth (about 150€ for all of them)… and then I have to wear a « Nightguard » (80-100€) in order to avoid starting again the heavy treatment…

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger,Bric-à-bric inutile |

Propulsé par WordPress | Thème Aeros | TheBuckmaker.com WordPress Themes | Traduction WordPress tuto