Papier toilette (format blog) d'une jeune demoiselle bien sage

Mercredi, 12h. Chocolatitudes, ma boutique de chocolats préférée, ouvre. Je choisis avec l’aide de Laurence :

- une tablette de chocolat blanc au thé matcha et sésame,

- une tablette de chocolat au lait et fruits rouges,

- une tablette de chocolat noir aux fèves de cacao,

- du thé au chocolat,

- des petites boules au coco et yaourt.

Je suis allée les offrir à une jolie jeune femme qui avait retrouvé la carte bancaire de mon ami que j’avais malencontreusement égarée en faisant quelques courses. Elle a eu la bonne idée de le contacter sur Facebook, et nous nous sommes donné rendez-vous à son lieu de travail. À croire son message, elle a dû les apprécier tout ce chocolat !

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57 Rue Daguerre – 75014 Paris

www.chocolatitudes.com

Ce que je veux pour mes proches et les moins proches, c’est qu’ils puissent vivre tranquillement leur vie. Je le veux aussi pour moi. On n’a pas à être dérangé par d’autres que soi-même.

Mais pourquoi ces salopes de mégères viennent-elles salir ma réputation et faire du mal à d’autres ? Faut-il qu’elles déversent leur venin sur des innocents pour oublier que leur vie crasseuse est le fruit de leur propre bêtise ? Peut-être qu’elles ressentent le besoin de se délecter du malheur des autres pour ne pas voir qu’elles ne sont pas heureuses. Ou peut-être qu’elles sont simplement mauvaises. Personnellement, je me moque de leurs commérages, je sais ce que je vaux. Mais si d’autres pour qui j’ai de l’estime n’accordent pas la même valeur à mes actes, et sont sensibles à ce genre de propos, je ne peux pas faire grand chose d’autre que de détester la méchanceté de certaines personnes.

Malheureusement, faire partie de l’élite, un peu malgré moi, en étant à Sciences Po, diminue la portée de certaines critiques que l’on peut me faire : je suis une fille qui a socialement réussi. Mais je regrette pour les autres que ce puisse être un critère de jugement. Ça m’embête que la nature humaine pousse les gens à vouloir juger sans cesse les autres, sur des critères stupides.

Quel est le tribut que l’on doit payer pour se libérer de leur aigreur, dîtes-le-moi…

I’m in chains, you’re in chains too
I wear uniforms than, you wear uniforms too
I’m a prisoner, you’re a prisoner too, mister jailer…

Bonjour. Je m’appelle Cake, j’ai 20 ans, un an d’avance. Je suis née à Saint-Denis (93) mais ai fait toute ma scolarité dans une ville pas trop éloignée. Je n’ai pas de passions, de centres d’intérêt qui capteraient tout mon temps libre, mais doit-on en conclure que je suis dénuée d’intérêt ? Je m’intéresse de loin à l’actualité politique, économique et internationale, j’aime discuter des enjeux actuels des évolutions qui traversent la société, notamment sur le système éducatif français puisque j’ai fait partie du programme d’égalité des chances de la deuxième meilleure école de commerce française, avant d’être admise à Sciences Po Paris par la voie des Conventions d’Éducation Prioritaire. Je ne suis pas anticonformiste (une fausse qualité), mais j’ai adhéré au Mouvement Jeunes Communistes à la fin du lycée pour essayer de me former sur le plan politique. Finalement, j’ai pris du recul par rapport au PCF, pas assez pragmatique et trop ancré sur le passé. De manière générale, je suis ouverte d’esprit, j’apprécie la différence et même la divergence d’opinion, mais je préfère défendre mon avis si j’estime que l’autre a tort, quitte à rectifier la trajectoire s’il le faut. J’ai acquis mon indépendance à 18 ans sans l’aval de mes proches, ce qui a été une expérience difficile mais enrichissante. J’ai passé mon année d’échange universitaire à Thammasat University, à Bangkok (Thaïlande), ce qui fut une expérience enrichissante (être confrontée à une société différente et pleine de défauts… ) mais reposante, qui m’a laissée le temps après maintes hésitations (mais un certain goût pour l’économie et les mathématiques de bas niveau) de choisir de poursuivre en Master « Finance et Stratégie ».