23
août
2010
1

Linux pour les non-initiés… voudrez-vous l’être après lecture de ce billet ?

Linux

Tout le monde connaît Linux de nom, et sait que c’est un système d’exploitation qu’on oppose habituellement à Windows et Mac OS. Un geek aura certainement essayé, un jour ou un autre, de vous « convertir » à cet OS (« operating system« , en français « système d’exploitation ») de rêve, où les virus n’existent plus, où le méchant Bill Gates ne vous soutirera plus de l’argent alors qu’il existe une meilleure alternative, qui plus est gratuite ! Je me suis laissée tenter, et aujourd’hui, j’écris ce texte depuis mon netbook sur lequel j’ai installé Ubuntu Netbook Remix, que je recommande par ailleurs (très sympa, accessible au grand public).

Toutefois, mon propos ne sera pas aussi élogieux envers la communauté « linuxienne ». Une des choses les plus désagréables que l’on peut constater une fois entré dans le monde du logiciel libre, c’est que les gens qui y participent sont, pour beaucoup d’entre eux, des individus quelque peu prétentieux mais assez bornés d’esprit.

L’énergie folle qu’ils passent à essayer de convaincre leur entourage de se « convertir » à Linux peut faire penser à de l’altruisme. Mais le font-ils vraiment pour la bonne cause ? Pour beaucoup d’entre eux, ce passe-temps devient une vraie activité qui leur permet d’afficher un semblant de vie sociale. C’est peut-être est-ce pour cela qu’ils vont jusqu’à harceler leurs proches qui cèdent parfois pour qu’on les laisse tranquilles. La « conversion » porte bien son nom : ils voient le logiciel libre comme une religion salvatrice, plus que comme un outil pratique dans la vie quotidienne. Si vous pensez que j’exagère, il faut voir le vocabulaire employé à l’encontre de Windows, Microsoft et Bill Gates, présentés comme la boîte de Pandore, la cause de tous les maux sur Terre. Les utilisateurs ne sont pas épargnés puisqu’ils sont considérés comme des « moutons » sans personnalité.

Je ne nie pas le fait que pour beaucoup d’entre nous, Windows est un choix par défaut. Pour autant, ce choix par défaut n’est pas dénué d’intérêt, puisque tous les logiciels (dont beaucoup somme gratuits, voire libres) utiles sont conçus pour être utilisés sur ce système d’exploitation universel. Si ces mêmes logiciels, créés pour les utilisateurs de Windows, peuvent également fonctionner sur une distribution Linux (terme que je vais expliquer après), cela ne devient possible qu’après l’installation de Wine, qui n’est pas connu pour sa stabilité. Ce qui est à la fois drôle et consternant, c’est que les défenseurs acharnés de Linux s’indignent en constatant que les nouveaux « convertis » peinent à abandonner pleinement les habitudes prises sur Windows. [= Merde, il existe (souvent) des logiciels qui ont plus ou moins les mêmes fonctions sur Linux, pourquoi vous n'êtes pas capables de vous adapter ?!]

Ainsi, en cherchant sur Google s’il existait l’équivalent de cet excellent logiciel de retouches d’images qu’est PhotoFiltre, je suis tombée sur des commentaires d’individus pro-Linux qui ne comprenaient pas pourquoi les novices avaient du mal avec GIMP qui ne serait pas plus compliqué qu’un autre programme, selon leurs dires. Ha ha. Faux. Ma petite sœur, à qui j’ai imposé l’abandon de Windows pour Linux (que Bill Gates me pardonne), est nostalgique de PhotoFiltre, et moi-même qui arrive plus ou moins à me servir de GIMP regrette l’autre. Pourquoi donc ? Parce que PhotoFiltre est intuitif, simple d’utilisation, rapide à charger, tout le contraire de GIMP qui nécessite un tutoriel d’utilisation tant il est difficile à utiliser.

Et voilà le grand problème de la communauté « linuxienne » : ils ne pensent pas suffisamment au grand public, qu’ils prétendent pourtant vouloir toucher.

La cohabitation de plusieurs distributions (Ubuntu, Debian, Mandriva, Suse, … L’équivalent sous Windows serait XP, Vista, Seven) nuit à la clarté de l’offre Linux aux yeux de gens lambda qui ne savent plus où donner de la tête. Ceci ne s’arrange pas avec la concurrence qui peut exister entre ces mêmes distributions. Ainsi, lorsque l’Assemblée Nationale a adopté en 2007 la distribution Ubuntu, les adeptes de Mandriva ont exprimé leur déception vis-à-vis de ce choix [la préférence nationale, merde !] et son PDG a même écrit une lettre à ce propos.

De manière générale, cette cohabitation illustre la difficulté pour une grande partie de la communauté « linuxienne » à faire des concessions pour que l’usage de Linux s’étende au plus grand nombre. Les concepteurs de logiciels exploitables sur Linux ne parviennent (ou ne pensent pas) à rendre leur produit plus user-friendly, plus sympa à aborder, et on se retrouve avec des programmes gris, moches et peu intuitifs. Cela convient à des initiés, pas à des gens mal à l’aise avec l’informatique à qui on demande de faire des efforts pour s’habituer à une gratuité (et tous les inconvénients qui vont avec) qu’ils n’ont pas forcément réclamée. Par ailleurs, la connaissance de commandes (en gros, des codes bizarres à taper sur une fenêtre noire pour installer, déplacer des fichiers) est parfois requise pour régler certains problèmes. Pour rester polie, je dois avouer que ces commandes sont assez casse-tête.

Je concluerai en affirmant que la communauté « linuxienne » doit faire face à ses contradictions avant de penser à sensibiliser un nombre plus important de personnes. La première question qu’on peut lui poser est : Veut-elle réellement élargir son public ? Si la réponse est positive, elle doit accepter de tout miser sur Ubuntu qui est la distribution grand public la plus aboutie. Elle doit en outre comprendre que Windows – qui n’a pas tous les défauts du monde – convient très bien à une bonne partie des utilisateurs qui n’ont que peu de raison de se tourner vers Linux.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire si le côté technique et peu user-friendly de Linux leur plaît, que ces geeks sans vie sociale cessent de harceler leur entourage pour le « convertir » de force à un système aux défauts saillants, et qu’ils comprennent que le manque de maniabilité de Linux puisse en faire fuir plus d’un.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger |
14
juil
2010
0

Passage en Troisième année confirmé !

Hier après-midi, la liste des admis et admis conditionnels est tombée.

JE PASSE EN TROISIÈME ANNÉE ! ET SANS CONDITIONS !

:’D

Je suis heureuse de voir que mes efforts ont porté leurs fruits ! J’attends de voir mes résultats pour voir dans quelle mesure ce semestre a été une réussite. C’est une petite victoire, mais je compte bien remporter d’autres batailles en franchissant toujours plus de paliers.

Je compte bien me réconcilier avec l’économie en Thaïlande et renouer avec ma matière préférée du lycée : les mathématiques !

___

Ajout du 23/7/2010 :

Les résultats sont publiés ! J’ai eu toutes mes matières, malgré un nombre supérieur d’enseignements à réviser (6 contre 4 pour des étudiants d’un meilleur niveau… ) ! Avec une petite majorité de E (le E signifiant que pour l’intéressé que sa moyenne figure dans les dix derniers pour cents des notes au-dessus de 10 attribuées aux étudiants), mais aussi avec des notes agréablement surprenantes.

- 14/20 à l’examen final d’Institutions Politiques, un rattrapage du programme de l’an passé, certes, mais qui compense largement le ridicule 5/20 obtenu en juin 2009. Pourtant, je ne me rappelle plus du sujet sur la Vème République, et encore moins de la question que j’ai choisie sur l’Union Européenne que j’ai tout juste survolé lors des révisions.

- 8/20 à l’examen final de Genèse de la Société Française Contemporaine, un cours qui n’a pas passionné les masses puisque, avec 11,4 de moyenne, ça me fait quand même un petit D.

- 10/20 à l’oral de rattrapage de Grandes Questions du Droit Administratif. Mon plan détaillé était minable et je me suis à peine rattrapée dans les questions, mais dans sa bonté, l’examinateur a quand même décidé de me « sauver » du naufrage en m’accordant le minimum requis.

- 11,2/20 de moyenne en Histoire et Droit des États. Après avoir envoyé la fiche de relecture, j’ai été prise de désarroi en m’apercevant que j’étais passée à côté de l’enseignement de M. Picq durant tout le semestre…

- 12/20 en Histoire politique. J’ai fini l’examen une heure en avance, un peu à l’arrache…

- 14/20 en Comportements, Attitudes et Forces Politiques en France et Europe. La prof a été clémente, tout comme la correctrice/le correcteur.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger |
23
mai
2010
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Protégé : Livres candidats au départ (mot de passe, si vous avez des kilooctets à gaspiller : livres)

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Ecrit par admin dans : Préparatifs | Tags : ,
22
mai
2010
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Le calme après la tempête, mais une crise sociale loin d’être résolue

Nous sommes samedi 22 mai, les événements ont pris fin après avoir fait 85 morts et près de deux milles blessés, notamment à Bangkok. Un article du Point (l’envoyé spécial n’est pas un gros con, c’est cool :) ) fait l’état des lieux :

Éliminer les montagnes de détritus qui fermentent en plein soleil par plus de 35°, ne devrait être qu’une question de jours à en juger par la noria de camions et d’engins de chantier qui virevoltent entre les arches du métro aérien. Dissimuler les ravages provoqués par les incendiaires qui se sont déchainés après la reddition des chefs de la rébellion sera plus long et couteux. Une grosse trentaine d’établissements ; banques, agences gouvernementales, commerces et, en prime, le plus grand centre commercial du pays qui menace aujourd’hui de s’effondrer. « Contrairement à ce qu’on a pu entendre ici ou là, Bangkok dans son ensemble n’a jamais été la proie des flammes, tempère un témoins de ces heures chaudes. Mais il s’en est fallu de peu. Car les pyromanes se sont éparpillés un peu partout dans la ville et jusqu’en banlieue. S’ils avaient été plus nombreux… » Il est peu probable qu’on les revoie à court terme.

[...]

De rares touristes qui n’ont pas fui et viennent se photographier devant les tas d’immondices et les groupes de soldats pour épater la galerie à leur retour, sur l’air du « j’y étais ».

Tous les articles consacrés à Bangkok le disent, la fin des manifestations des Chemises Rouges ne signifie pas un apaisement social du côté de tous ceux qu’ils sont venus représenter. Ils ont laissé dans la capitale une ambiance brisée, éteinte, mais ils espèrent que le gouvernement a compris le message et agira en leur faveur, notamment en leur accordant des élections anticipées. Là tout de suite, il est difficile de deviner les intentions et les décisions des dirigeants du pays.

Pour l’instant, le séjour d’études à Bangkok est maintenu pour mon ami et moi. Mais les deux autres étudiantes de Sciences Po qui devaient aussi y aller ont préféré abandonner la Thaïlande pour l’Amérique latine, et c’est compréhensible. Sciences Po a contraint les 3A qui étaient sur place à rentrer en France, même si l’une d’entre eux avait assuré que tout allait bien. C’est une décision raisonnable mais je pense que la prudence sur place est suffisante et permet d’être épargné par un accident malheureux. Les Thaïlandais ont l’habitude de lutter à des endroits localisés, et l’action étant « anti-gouvernementale », les touristes/expatriés n’étaient pas visés par les attaques des deux camps et ne l’auraient pas été dans d’autres circonstances. En tout cas, il est amusant de voir que l’incendie du plus grand centre commercial du pays a été causé après des incitations d’un Britannique expatrié qui croit pouvoir s’en laver en mains parce qu’il n’y a pas mis le feu lui-même. Espérons que ça ne se passe pas comme ça.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
18
mai
2010
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Mauvaise nouvelle : adieu la Thaïlande ?

Voici un e-mail qu’un responsable Asie-Pacifique de Sciences Po a envoyé à ceux qui comptent partir en séjour d’études à Bangkok :

Chers élèves,

Suite à la détérioration de la situation politique en Thaïlande, votre départ en troisième année risque d’être compromis.  Vous pouvez suivre la situation sur le site de l’ambassade de France en Thaïlande: http://www.ambafrance-th.org/
Afin d’assurer vous obligations de scolarité, nous vous proposons de réfléchi rapidement à un projet alternatif, si jamais un départ pour la Thaïlande devait être impossible : un séjour d’études dans un autre pays ou un stage.
Pour ceux qui souhaitent partir pour un séjour d’études en anglais, nous pouvons encore solliciter les universités suivantes:
1. Ateneo de Manille, Philippines (rentrée le 15 juin 2010). L’enseignement est entièrement en anglais, l’engagement social de l’Université et les problématiques du pays se rapprochent de la Thaïlande.
2. United International College, Zhuhai, Chine (rentrée le 1er septembre). Situé à coté de Shenzhen et de Canton, proche de Hong Kong (1 heure de bateau) et de Macao. Enseignement entièrement en anglais et possibilité d’apprendre le chinois en niveau débutant (4 heures maximum par semaine).
3. National Chengchi University, Taipei, Taiwan. Réputé par l’enseignement de chinois, mais aussi par les cours en anglais dans les domaines de sciences sociales et business. Son école de business est classée 47e en 2007 (THES).

Première réaction : NOOOOON !!

Deuxième réaction : Mais dans quelle université vais-je aller alors ? Après concertation avec mon ami, nous avons opté pour la NCCU, un choix plutôt cohérent puisqu’il s’était inscrit au BBA (business) de Chulalongkorn University et moi au BE (économie) de Thammasat University.

Troisième réaction : Croisons les doigts pour que Bangkok se calme d’ici là. >__<. L’idée de partir à Taipei ne m’enchante guère. J’ai tellement rêvé d’aller à Thammasat, préparé mentalement ma venue à Bangkok, qu’en comparaison, Taipei m’apparaît comme une ville sympathique mais fade. Ce qui me permet de ressortir une chanson de Big Ass (qui dit qu’on aime tous la Thaïlande et qu’on doit arrêter de se battre) qui n’a pas eu un grand écho visiblement :

==

En ce moment, ça ne va pas du tout à Bangkok. L’ambassade de France située dans la capitale thaïlandaise déconseille sur son site de se rendre en Thaïlande, c’est dire le foutoir qui se déroule sur place.

Lire l’article du 18 mai 2010.

Quand j’étais en Terminale, j’étais bien informée sur l’actualité politique en Thaïlande (normal, c’était le sujet de mon dossier de presse à défendre devant Sciences Po). Aujourd’hui, j’avoue que ça me dépasse un peu. Abhisit Vejjajiva, l’actuel Premier Ministre, est aussi dépassé par ce mouvement de révolte des Chemises Rouges qu’il a pourtant – involontairement, soit – provoqué. Peu de journalistes aujourd’hui ont encore le culot de se ranger de son côté et présenter ces Chemises Rouges (pro-Thaksin) comme des paysans pauvres illettrés payés 10€ par jour pour rester sur place. Certes, je ne nie pas qu’il y a un financement, mais de là à dire qu’ils protestent pour un motif d’ordre pécunier, je trouve ça tout simplement malhonnête et scandaleux.

Il faut garder en mémoire que lorsqu’on leur a demandé de s’exprimer dans les urnes, leur avis a été par la suite totalement ignoré. La majorité de la population thaïlandaise avait désigné Thaksin en 2000 et 2004. Après le coup d’État de septembre 2006, l’armée qui tient les rênes du pays fait campagne pour le jeune et beau Abhisit, en vain puisqu’en décembre 2008 c’est cette tête de cochon de Samak Sundaravej qui se trouve à la tête du pays, de manière très démocratique quoi qu’on en dise (les fraudes électorales sont négligeables). Hé bien, on trouve le moyen de l’expulser et de mettre Abhisit au pouvoir. Enfin, si on veut. Il ne maîtrise pas grand chose. Qu’ont demandé les Chemises Rouges ? La dissolution du Parlement et des élections anticipées. La réponse du gouvernement : PAN PAN PAN et un acquiescement qui se transforme en refus. Et alors que des sénateurs proposent de faire la médiation entre les Chemises Rouges et Abhisit, celui refuse une fois de plus.

Alors oui les Chemises Rouges sont devenus dangereux, ils perturbent la capitale, mettent en ruine les affaires commerciales, font chier le monde. Que voulaient-ils ? Un ascenseur social en marche, un accès facilité à l’éducation et aux soins, exister et avoir une vie convenable dans leurs campagnes, ne plus être méprisé par l’élite urbaine et être entendu de l’élite politique. Est-ce si différent des revendications des couches populaires françaises depuis 1789 ? Que pensez-vous qu’ils réclament en venant saccager la ville ?

Révolution française

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
05
mai
2010
0

[English] Yellow smile

Je vais écrire en anglais. On ne se moque pas !

As you know (if you’re a friend of mine), I have got metal braces on my teeth since I was in Seconde. The treatment was going to reach its end when I entered Sciences Po but I missed two appointments and I stopped going to the orthodontist as he was far from my aunts’ house (where I used to live) and I had a lot of homework.

Now I am a nineteen-year old student with rails of her teeth and I’d like to get rid of these braces. I regret I didn’t try, cowardly, to catch up but the damage is done and the only thing I can do is waiting… or acting !

Bangkok may be the capital of shopping, but tourists also know it for… (no, don’t think about prostitution please !) its excellent medical services !

So I sent some e-mails to dental clinics to get informed about how much the removal of my braces costs.

Unfortunately, most ask for an authorization of my former orthodontist before practicing. But one of them told me it would cost about 50€.

I’m planning to have an appointment with a dentist who will tell me what I can do with my fucking teeth. Because I have to take the braces (and the glue sticked on my teeth) away but I also must remove wisdom teeth (about 150€ for all of them)… and then I have to wear a « Nightguard » (80-100€) in order to avoid starting again the heavy treatment…

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger,Bric-à-bric inutile |
25
avr
2010
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Le tourisme sexuel c’est le mal

France 2 a fait un reportage sur la pédophilie au Cambodge que je n’ai pas regardé.

Ce que j’en retiens par contre, c’est que le tourisme sexuel c’est honteux.

Sans pour autant cautionner, je ne trouve pas la prostitution choquante tant qu’elle n’est pas liée au proxénétisme, pas plus que je ne conçois le recours aux prostituées comme une atteinte à la dignité humaine en soi (non, c’est la façon de traiter ces femmes qui peut en être une). J’ai l’image d’un homme-marié-deux-enfants dont la femme est frigide depuis 10 ans et qui n’en peut plus. Ah les représentations…

Le problème dans le tourisme sexuel, ce n’est pas que des hommes cherchent à satisfaire leurs besoins à moindre coût (oh really ? le billet d’avion aller-retour n’est pas donné non plus). Non, ce qui me gêne c’est qu’ils pensent qu’en parcourant des milliers de kilomètres, baiser une pute devient une chose moins répréhensible. Je vous vois venir jeunes gens, vous allez me dire que chez nous, la Loi est plus restrictive, la police plus emmerdante… le regard des gens plus lourd de reproches. Pute française, pute tchèque, pute camerounaise, c’est kiffe-kiffe sinon.

Moouaais.

Enfin, je vous laisse squatter la Toile et on verra si vous ne changez pas d’avis entre temps.

Entre les mecs qui postent des vidéos d’eux-mêmes en train de sauter une jeune Phillipine sur des sites pornos, ceux qui donnent des conseils sur des forums consacrés au tourisme sexuel,  et des mecs laids comme pas possible qui postent des petites annonces pour finir leur vie avec une bonne petite femme thaïlandaise, c’est quoi ça ?

Une des nôtres, Vitaa...

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger |
14
mar
2010
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Se loger à Bangkok, le faux casse-tête (3)

Dans ce billet, quelques informations et quelques conseils pour choisir un apartment en connaissance de cause.

Vous pouvez vous loger à Bangkok quel que soit votre budget.
Pour info, 1€ = 43,5฿.

Exemples :

- Vous êtes une étudiante pauvre : allez dans un dortoir pour 2 000฿ par mois, mais vous êtes soumise à certaines règles, les sanitaires sont en commun et l’eau est froide. Et ça vous permet de vraiment vivre à la « thaïe ».

- Vous voulez un truc simple car vous n’êtes pas porté sur le luxe (ben oui, c’est pas maman-papa qui me paie la chambre !), une chambre avec lit/armoire/salle de bains/bureau/TV/air-conditionné : 5 000฿. Dans certains quartiers pas huppés ça peut être sympa, mais un peu loin du train ! Vous ferez encore plus d’économies avec un ventilateur.

- Vous allez rester un bout de temps à Bangkok, vous voulez quelque chose de plus confortable. À partir de 8 ou 10 000฿, vous apprécierez un léger effort sur la décoration (souvent inexistante à des tarifs moindres), et vous avez droit à un frigidaire. Si vous avez de la chance, on vous change les draps et le ménage est fait deux fois par semaine et vous disposez une salle de sport.

- Entre 11 et 18 000฿, je pense que vous avez vraiment tout ce dont vous avez besoin, même si les services sont parfois payants (cf. article précédent). Au mieux : restaurant interne, Internet, piscine et fitness, parfois sauna, le mobilier est de bonne qualité, confortable (lit 2 places) et le ménage est régulièrement fait, et puis le personnel est à votre écoute. La majorité de ces établissements ont leur propre site Internet.

- Au-delà de 25 000฿, vous pouvez habiter dans une chambre d’hôtel ! Ou bien dans un serviced apartment luxueux, où vous aurez l’impression d’être très riche ! Le personnel est à vos pieds et on vous propose tous types de services. Le rêve… Mais il faut bien choisir !

***

Attention, il ne faut pas oublier que payer un loyer ne dispense pas d’en faire de même avec la facture d’eau et d’électricité. Et d’autres frais. La facture peut faire mal…

* Eau : soit vous avez un tarif fixe, 10€ ; sinon, vous payez entre 5 et 8฿ per unit.
* Électricité : ça rigole moins puisqu’avec 15 à 20฿ per unit, vous pouvez monter à 60€ rien qu’en air conditionné ! Faîtes des économies ;)
* Maid service : vérifiez que le ménage et le changement de draps soient bien compris dans les prix. S’il ne l’est pas, vous ferez peut-être des économies en vous en occupant vous-même, histoire de ne pas oublier les bonnes habitudes.
* TVA thaïlandaise : la location de chambre est soumise à une TVA correspondant à 7% de son prix. Les prix indiqués peuvent inclure cette TVA ou être hors taxes (parfois mentionné mais dans le doute il vaut mieux envoyer un e-mail à ce propos).
* Caution et avance : Attention ! Lorsque vous emménagez dans une chambre, il vous est demandé dès votre arrivée une caution équivalente à un mois de location, et parfois un, voire deux mois d’avance, qui vous seront rendus à la fin de votre séjour. Et il vous faudra donner tout ça en liquide… Ne venez pas les mains vides !
* Autres : parfois, Internet, la télévision, le frigidaire, le micro-ondes, sont à louer (optionnels). Comprenez-les dans le budget du loyer, car d’autres établissements les incluent déjà dans leurs tarifs.

***

Sur le débat « Faut-il faire une réservation en avance sur Internet ? », je dirais que cela dépend de l’établissement où vous voulez habiter. Il vaut mieux dormir quelques jours dans une chambre d’hôtel le temps d’effectuer quelques visites dans les établissements que vous aurez préalablement listés. Si l’endroit en question est prisé et de qualité, faîtes une réservation pour être sûre d’avoir ce que vous voulez. Mais gare aux annulations qui vous sont facturées ! Comment peut-on savoir si l’établissement est prisé ? Le bouche-à-oreille ou les forums vous donneront la réponse. Il suffit de taper son nom entre guillemets et « Bangkok » sur Bing, Yahoo ou Google et de chercher les commentaires (reviews) à son sujet. D’ailleurs, vous pourrez parfois trouver que même là où les clients se nichent, il peut y avoir un hic.

Par exemple, en lisant cet article, je me dis que The Victory Executive Residence peut me convenir, mais un coup d’œil à Tripadvisor m’indique la présence de moisissures sur les rideaux de douche, un personnel grossier, une climatisation hors de prix.

J’en profite pour vous recommander de choisir un établissement récent. Vous pourrez économiser pas mal en A/C et vous n’aurez pas la mauvaise surprise d’avoir une salle de bains pourrie. Car l’avantage des nouveaux apartments, c’est qu’ils sont propres et leur mobilier est neuf. Et vous diminuez le risque de tomber sur des cafards, que l’on dit en outre très présents là où dorment les farangs pour des courtes durées (ah ces crades d’Occidentaux qui vont aux putes ! :p)

Attention, ce n’est pas parce qu’un établissement ne recense pas beaucoup de commentaires qu’il est à éviter ! J’ai contacté un client de Continental Mansion qui m’a fait l’éloge de ce lieu de résidence.

Si vous vous intéressez à quelques logements en particulier, n’hésitez pas à leur envoyer des e-mails, en posant des questions sur les prix, en insistant sur le fait que vous êtes des étudiants et que vous voulez une réduction, en vous informant sur le système de sécurité, ou sur le trajet pour aller de la résidence à votre école, etc..

Sachez enfin que plus la durée de la location est longue, plus le loyer descend (notamment pour des séjours de 6 mois et plus). C’est souvent mentionné sur les sites ; en tout cas, ne payez pas plus que ce que vous pouvez obtenir.

***

Bangkok regorge d’endroits où on peut trouver un lit à un coût raisonnable, contrairement à Paris. Le vrai casse-tête, c’est de choisir parmi la liste des établissements qui vous auront plu.

Où chercher ?

- StudyInThailand, Bkk-Apt : deux articles dont je vous recommande la lecture.

- 9Apartment, ThaiApartment, Tee-Pak : je conseille particulièrement ceux-ci, le premier pour les petits budgets, le second pour les budgets moyens et le troisième pour les deux. Chaque site a ses propres points forts et points faibles.

- iGuideBangkok, Google, BangkokDB, SoiDB : d’autres pistes de logement à des tarifs plutôt élevés (guesthouses, hôtels ou apartments) le dernier site ayant l’avantage de situer l’établissement ciblé par rapport aux stations de train les plus proches en terme de distance.

- La Toile, les forums (tels que ThaiVisa, AjarnForum, … ), TripAdvisor, Agoda, Facebook.

Bonne recherche !

Cafard dans un grand hôtel de Bangkok

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
07
mar
2010
1

Se loger à Bangkok, le faux casse-tête (2)

Un petit aperçu de quelques fully-furnished apartments (SDB individuelle, eau chaude, lit, TV, réfrigérateur, micro-ondes, ménage hebdomadaire, etc.) pour 1 ou 2 personnes avec les tarifs étudiant par mois  ! Les prix s’étendent de 7 500 à 15 000 baht/mois, les tarifs indiqués ci-dessous (sur la base d’un taux change 1€=40 baht) incluant la location de la télévision et du frigidaire au cas où ils ne sont pas fournis avec le prix annoncés, et valent pour un séjour de 4 mois.

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- Victory Monument / Phaya Thai / Ratchathewi -

Interchange Tower : je n’ai trouvé qu’un ou deux commentaires sur Google,mais vu le nombre d’accords avec des sites de réservations, il fait plutôt hôtel. 310€ pour 34m², savon offert, il y a une piscine, et si un truc pète, quelqu’un est là pour réparer. Minibar (payant) dans les chambres !

Interchange Tower

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21 Living Place : tout récent (bon point !), très bien placé, c’est confortable et bien propre mais à 300€ pour 25m² c’est un peu petit. Toutefois à ce prix vous avez la connexion Internet gratuite et le ménage fait 3 fois par semaine.

21 Living Place

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Starry Place : 25m² à 225€, 50m² à 375€. Piscine, fitness room, le personnel est serviable. Le mobilier fourni est assez simple mais il est difficile d’émettre d’autres critiques à en croire les 4-5 avis d’internautes que j’ai trouvés qui semblent sincèrement apprécier l’endroit.

Starry Place

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Continental Mansion : ça a l’air tout récent aussi… l’immeuble n’est pas extrêmement grand, mais semble plutôt agréable. 32m², 225€. J’ai demandé l’avis d’un client, il m’a dit qu’il y restait un mois chaque année depuis 2007 (c’est dire si ça lui plaît). À 5 mn de la station Victory Monument et des cars qui partent pour le reste de la Thaïlande, c’est bien situé !

Continental Mansion

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PR Place Boutique Apartment : la chambre « Premier suite » à 325€ pour 45m², plutôt bien fournie (la déco plutôt originale), il y a même une plaque de cuisson ! D’autres chambres moins chères sont disponibles (dès 250€) mais il faut s’y prendre tôt car elles sont prisées.

PR Place Boutique Apartments

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Diamond Bangkok : situé près du Victory Monument (donc, près de nombreux moyens de transports) et même d’une mosquée, il propose des chambres à 250€ par mois, mais peut aussi faire office d’hôtel pour ceux qui veulent s’y loger que quelques nuits. Il possède un système de sécurité assez développé.

Diamond Bangkok Apartment

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The Nest Service Apartments : 300€ par mois (ajouter 45€ supplémentaires pour un lit simple en plus du lit double).

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- Saphan Taksin / Krung Thonburi / Surasak -

King Royal II : les touristes sont plutôt satisfaits, 27,5m² pour à peine 220€ et on est à 5 mn du fleuve ! Le personnel est agréable et parle bien anglais.

King Royal II

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Baan Suteera : ça a l’air bien confortable ! Mais il faut marcher 15 minutes avant d’atteindre le fleuve. 220€ chaque mois pour 27m² en comptant la location de la TV et du frigidaire. Le jardin a l’air très beau.

Baan Suteera

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39 Place : à peine 140€, Internet compris… Quel est son point faible pour proposer un si petit prix ? Il est à 800 m du fleuve et à 900 m du train, ce qui est convenable. Peut-être sa superficie, non mentionnée ? Il n’a pas l’air d’avoir de réfrigérateur, mais ça reste bon marché !

39 Place Apartment Bangkok

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Baan Rim Sathorn : proche de la station Surasak, 220€. Le staff est sympa, le ménage est fait deux fois par semaine et les draps changés deux fois par mois, la TV est minuscule mais à part ce détail ça a l’air d’être un endroit tranquille.

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- National Stadium, Hua Lumphong -

RS Court : à 350 mètres du train, les chambres sont simples et n’ont pas de frigidaire mais ne valent que 175€/mois.

RS Court Bangkok

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74 Mansion : ce n’est pas luxueux mais au même prix une chambre peut accueillir 3 personnes. Par contre, je ne sais pas si à l’accueil on parle anglais (?). Je suppose que la majorité des résidents sont Thaïlandais, ce qui vous permet une » immersion » parmi la population !

74 mansion

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P&R Residence : Internet est compris dans le prix, qui est de 350€. Il est un peu loin de National Stadium (1 km), mais tout près du fleuve ! Bon point, d’autant que l’établissement se veut être un lieu douillet. Même si une touriste française déplore la vétusté de la moquette.

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Voici d’autres établissements qui ne sont pas près des stations citées.

The Nara-Ram 3 Suite : le site donne une image fort sympathique de l’endroit. Il propose des chambres de 22m² jusqu’à 44m². La duplex room (30m²) vaut moins de 200€. Malheureusement, la résidence n’est pas située près des stations citées précédemment, il est plutôt vers BTS Chong Nonsi.

The Nara-Ram 3 Suite

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Sivalai Place : un petit coin de paradis, l’ambiance semble être génial… hélas, il est placé de l’autre côté du fleuve. Très fréquenté par les étudiants en échange à Thammasat University, il propose des chambres d’au moins 44m² à des prix modérés (entre 250 et 400€ à deux, vous avez le choix entre Studio/1BR/2BR en fonction de votre proximité avec votre coloc). Piscine, tennis, événement divers, le personnel s’amuse avec vous, … que demander de plus ? Une petite fiche technique :p

Sivalai Place

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Bangkok Living : un tout nouvel établissement qui fait l’unanimité, à mi-distance entre la station BTS Saphan Kwai et MRT Bang Sue. Les chambres sont à 300€, et soigneusement aménagées pour que les clients se sentent chez eux.

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Amarin Mansion : pour 250€ grand maximum, du côté gauche du fleuve, ça a l’air plutôt sympa. Également recommandé par Thammasat, c’est une valeur sûre, d’autant que l’université fait tout pour diriger les étudiants étrangers vers cet établissement (elle doit probablement toucher une commission pour chaque nouveau client casé lol). Il a l’avantage d’être très récent et propre.

Amarin Mansion

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Nonsi Residence : les étudiants de Chula qui ne vont pas à Evergreen Place préfèreront payer moins cher. On peut avoir sa propre chambre à Nonsi Residence, proche de la station BTS Chong Nonsi. 30m² pour 220€ tout(e) seul(e), c’est tout à fait convenable ! Là c’est Chula qui touche une commission !

Nonsi Residence

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UK Mansion : une petite chambre de 28m² sans prétention mais meublée (lecteur DVD compris) pour moins de 200€, c’est une bonne affaire. Fréquentée par des étudiants de Chula. Pas de site Internet malheureusement. L’endroit a l’air sympa, dommage que la station soit vraiment loin de Thammasat.

UK Mansion Silom Bangkok

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Les montages photos ont été faits par moi, j’ai piqué des images des chambres, du hall, de l’extérieur, sur les sites des établissements concernés ou bien partout où j’ai pu (sans autorisation, cela va sans dire). J’ai essayé d’illustrer ce billet de façon colorée mais arbitraire. Cela vous donne néanmoins une idée du lieu.

Les prix indiqués sont approximatifs.

Au fait, qu’est-ce qu’un apartment ?

On peut traduire ce terme par une chambre, une pièce. C’est différent d’une chambre d’hôtel en ce sens que ce n’est pas dans un hôtel (et les avantages qui vont avec).Voici les types d’apartments.

Studio : de taille très variable (25-45m² disons), le studio est une grande pièce ouverte. Le mobilier est soigneusement disposé pour que le coin cuisine (s’il existe) ne se confonde pas avec le coin repos mais seule la salle de bains est séparée du reste par des murs.

1-bedroom : il y a une pièce centrale, une chambre et une SDB.

2-bedrooms : idem avec deux chambres.

Si vous êtes plus de deux que vous souhaitez habiter ensemble, les tarifs ci-dessous ne s’appliquent pas. Mais la plupart des établissements cités proposent de quoi vous loger sans vous séparer, à des prix plus élevés. En divisant ces prix vous pouvez quand même être gagnants. Peut-être qu’il faut simplement demander un twin bed (= lit simple !) en plus, sans frais supplémentaires si possible.

Par exemple, BU Place (à six stations de Chulalongkorn, un bus vous amène toutes les heures au MRT) fournit des Royal Suite et Diamond Suite de 85m² qui peuvent accueillir 4 colocataires pour 260€/mois/personne. Poonchock Mansion fait encore mieux en proposant un penthouse de 180m² à 850€ ; à 8 stations de Chula et extrêmement bien situé pour les activités commerçantes.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger | Tags :
05
mar
2010
1

Se loger à Bangkok, le faux casse-tête (1)

En 2000, l’hôtel Mercure change de nom pour s’appeler Bangkok Palace. Les prix sont raisonnables, le hall est immense et luxueux, le breakfast buffet est génial, les durians sont interdits et j’ai oublié ma culotte dans l’ascenseur après m’être baignée dans la piscine. De très bons souvenirs, en somme, même si les avis sur Internet évoquent aujourd’hui la présence de cafards dans la chambre… Nice. Voilà ma dernière expérience d’hébergement (payant) à Bangkok.

Aujourd’hui, je vais à Bangkok sans mes parents et il faut me loger plusieurs mois pas trop loin de mon université. La superficie de la capitale (1 569km²) est 18 fois supérieure à celle de Paris ! Mais seul le centre est desservi par le réseau ferroviaire.

[Cliquez sur les images pour les agrandir.]

Voies ferrées à Bangkok

Voies ferrées à Bangkok

Hormis vos pieds vous avez de nombreux moyens de transport en dehors du train, mais les embouteillages sont insupportables aux heures de pointe.

La première chose qui doit vous intéresser lorsque vous cherchez un logement, c’est donc son emplacement. Prenons mon cas :

  1. Je suis admise à Thammasat University, j’aimerais donc vivre près de mon université.
  2. Mais mon ami avec qui je compte habiter va à Chulalongkorn University. Or, les deux universités sont plutôt éloignées. Malheureusement, la mienne n’est pas près du réseau ferroviaire (mais pas loin du fleuve Chao Phraya) tandis que la sienne est située près de la station Siam.
  3. Il faut trouver un compromis ! Par exemple, au Victory Monument (Anusawari Chai Samoraphum) il y a le BTS Skytrain pour se rendre à Chula et deux bus pour aller à Thammasat.
  4. Je me fais un peu avoir dans l’histoire mais au moins, nous pourrons plus facilement nous déplacer dans la ville. Dans ce cas, quitte à faire de longs trajets, autant élargir les possibilités de logement à d’autres stations près de Chula !

Quelques petits conseils :

- S’il y a un endroit en particulier où vous devrez vous rendez très fréquemment (lieu de travail, université, Patpong (lol) … ), cherchez un logement près de celui-ci, ou près d’un moyen de transport qui pourra rapidement vous y emmener. Par exemple, si vous voulez être près de l’aéroport, vous pouvez dormir à Interchange Tower, un établissement à 500m de la station Makkasan qui vous emmène directement à l’avion, ou presque.

- Être près du train n’est peut-être pas votre rêve ultime, cela se comprend. Vous préférez être dans le Bangkok noi (à l’ouest du fleuve), moins cher et plus typiquement thaïlandais, et vous déplacer en bateau (c’est ça la classe mec !). Pourquoi pas ? Certains affectionnent un quartier plutôt que d’autres, c’est normal.

- Attention au bruit ! Vous serez peut-être incommodés par les vendeurs d’un marché qui ferme à 22h, par le trafic et les klaxons, les travaux de l’hôtel d’en face, etc.. Si vous avez l’ouïe fine, préférez peut-être un établissement qui soit placé dans une rue légèrement à l’écart de l’agitation. N’hésitez pas à choisir sur place.

- Se placer en retrait de l’agitation ne signifie cependant pas être éloigné des petits commerces ! Les occidentaux cuisinent très peu à Bangkok, il vaut mieux qu’il y ait quelques stands de nourriture, un 7/11 ou quelque chose dans le genre pas loin pour se nourrir tranquillement chez soi ou dehors.

- Évitez d’atterrir à Bangkok tard le soir, voire la nuit. Des touristes ont eu de mauvaises surprises en voulant se rendre à l’endroit où ils avaient réservé une chambre. L’accueil a refusé de leur ouvrir leurs portes prétextant qu’il était trop tard. Je crois que c’est nettement moins amusant de chercher un lit où dormir quand il fait sombre et que des gens malveillants rôdent…

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