23
août
2010
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Linux pour les non-initiés… voudrez-vous l’être après lecture de ce billet ?

Linux

Tout le monde connaît Linux de nom, et sait que c’est un système d’exploitation qu’on oppose habituellement à Windows et Mac OS. Un geek aura certainement essayé, un jour ou un autre, de vous « convertir » à cet OS (« operating system« , en français « système d’exploitation ») de rêve, où les virus n’existent plus, où le méchant Bill Gates ne vous soutirera plus de l’argent alors qu’il existe une meilleure alternative, qui plus est gratuite ! Je me suis laissée tenter, et aujourd’hui, j’écris ce texte depuis mon netbook sur lequel j’ai installé Ubuntu Netbook Remix, que je recommande par ailleurs (très sympa, accessible au grand public).

Toutefois, mon propos ne sera pas aussi élogieux envers la communauté « linuxienne ». Une des choses les plus désagréables que l’on peut constater une fois entré dans le monde du logiciel libre, c’est que les gens qui y participent sont, pour beaucoup d’entre eux, des individus quelque peu prétentieux mais assez bornés d’esprit.

L’énergie folle qu’ils passent à essayer de convaincre leur entourage de se « convertir » à Linux peut faire penser à de l’altruisme. Mais le font-ils vraiment pour la bonne cause ? Pour beaucoup d’entre eux, ce passe-temps devient une vraie activité qui leur permet d’afficher un semblant de vie sociale. C’est peut-être est-ce pour cela qu’ils vont jusqu’à harceler leurs proches qui cèdent parfois pour qu’on les laisse tranquilles. La « conversion » porte bien son nom : ils voient le logiciel libre comme une religion salvatrice, plus que comme un outil pratique dans la vie quotidienne. Si vous pensez que j’exagère, il faut voir le vocabulaire employé à l’encontre de Windows, Microsoft et Bill Gates, présentés comme la boîte de Pandore, la cause de tous les maux sur Terre. Les utilisateurs ne sont pas épargnés puisqu’ils sont considérés comme des « moutons » sans personnalité.

Je ne nie pas le fait que pour beaucoup d’entre nous, Windows est un choix par défaut. Pour autant, ce choix par défaut n’est pas dénué d’intérêt, puisque tous les logiciels (dont beaucoup somme gratuits, voire libres) utiles sont conçus pour être utilisés sur ce système d’exploitation universel. Si ces mêmes logiciels, créés pour les utilisateurs de Windows, peuvent également fonctionner sur une distribution Linux (terme que je vais expliquer après), cela ne devient possible qu’après l’installation de Wine, qui n’est pas connu pour sa stabilité. Ce qui est à la fois drôle et consternant, c’est que les défenseurs acharnés de Linux s’indignent en constatant que les nouveaux « convertis » peinent à abandonner pleinement les habitudes prises sur Windows. [= Merde, il existe (souvent) des logiciels qui ont plus ou moins les mêmes fonctions sur Linux, pourquoi vous n'êtes pas capables de vous adapter ?!]

Ainsi, en cherchant sur Google s’il existait l’équivalent de cet excellent logiciel de retouches d’images qu’est PhotoFiltre, je suis tombée sur des commentaires d’individus pro-Linux qui ne comprenaient pas pourquoi les novices avaient du mal avec GIMP qui ne serait pas plus compliqué qu’un autre programme, selon leurs dires. Ha ha. Faux. Ma petite sœur, à qui j’ai imposé l’abandon de Windows pour Linux (que Bill Gates me pardonne), est nostalgique de PhotoFiltre, et moi-même qui arrive plus ou moins à me servir de GIMP regrette l’autre. Pourquoi donc ? Parce que PhotoFiltre est intuitif, simple d’utilisation, rapide à charger, tout le contraire de GIMP qui nécessite un tutoriel d’utilisation tant il est difficile à utiliser.

Et voilà le grand problème de la communauté « linuxienne » : ils ne pensent pas suffisamment au grand public, qu’ils prétendent pourtant vouloir toucher.

La cohabitation de plusieurs distributions (Ubuntu, Debian, Mandriva, Suse, … L’équivalent sous Windows serait XP, Vista, Seven) nuit à la clarté de l’offre Linux aux yeux de gens lambda qui ne savent plus où donner de la tête. Ceci ne s’arrange pas avec la concurrence qui peut exister entre ces mêmes distributions. Ainsi, lorsque l’Assemblée Nationale a adopté en 2007 la distribution Ubuntu, les adeptes de Mandriva ont exprimé leur déception vis-à-vis de ce choix [la préférence nationale, merde !] et son PDG a même écrit une lettre à ce propos.

De manière générale, cette cohabitation illustre la difficulté pour une grande partie de la communauté « linuxienne » à faire des concessions pour que l’usage de Linux s’étende au plus grand nombre. Les concepteurs de logiciels exploitables sur Linux ne parviennent (ou ne pensent pas) à rendre leur produit plus user-friendly, plus sympa à aborder, et on se retrouve avec des programmes gris, moches et peu intuitifs. Cela convient à des initiés, pas à des gens mal à l’aise avec l’informatique à qui on demande de faire des efforts pour s’habituer à une gratuité (et tous les inconvénients qui vont avec) qu’ils n’ont pas forcément réclamée. Par ailleurs, la connaissance de commandes (en gros, des codes bizarres à taper sur une fenêtre noire pour installer, déplacer des fichiers) est parfois requise pour régler certains problèmes. Pour rester polie, je dois avouer que ces commandes sont assez casse-tête.

Je concluerai en affirmant que la communauté « linuxienne » doit faire face à ses contradictions avant de penser à sensibiliser un nombre plus important de personnes. La première question qu’on peut lui poser est : Veut-elle réellement élargir son public ? Si la réponse est positive, elle doit accepter de tout miser sur Ubuntu qui est la distribution grand public la plus aboutie. Elle doit en outre comprendre que Windows – qui n’a pas tous les défauts du monde – convient très bien à une bonne partie des utilisateurs qui n’ont que peu de raison de se tourner vers Linux.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire si le côté technique et peu user-friendly de Linux leur plaît, que ces geeks sans vie sociale cessent de harceler leur entourage pour le « convertir » de force à un système aux défauts saillants, et qu’ils comprennent que le manque de maniabilité de Linux puisse en faire fuir plus d’un.

Ecrit par admin dans : 3A à l'étranger |
21
août
2010
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Une dédicasse à Nadia, un texte pour tous les enfants (que nous sommes) qui ont une mère

Nadia, ma meilleure amie du collège, m’avait envoyé, il y a des années, un texte sur lequel je suis tombée par hasard. Je vous laisse le lire et méditer.

G trouV la mm histoire ke celle du livre à ma maman ^^ ptet des foi tu va pa comprendre enfin bref sa provien dun livre musulman (arabe) mé tkt c pa raciste ou ché pa koua =) bonne lecture

Lettre d’une mère à son fils.

« Mon fils, je suis ta mère »

Mon fils cette lettre est de ta pauvre mère. Je l’ai écrite avec pudeur après une longue hésitation. J’ai pris plusieurs fois le stylo mais les larmes l’ont emprisonné. J’ai retenu mes larmes plusieurs fois, mais les blessures du cœur ont surgi.

Mon fils après cette longue vie, je te regarde en tant qu’homme parfait, raisonnable et plein d’émotion… Je considère qu’il est de mon droit que tu prennes le temps de lire ces quelques pages. Après cela, déchire les comme tu as déchiré mon cœur.

Mon fils il y a vingt-cinq ans c’était un grand jour dans ma vie, quand le médecin m’a affirmé ma grossesse ! Les mères, mon fils, connaissent bien le sens de ces mots ! C’est un mélange de joie et de bonheur et le début de souffrances causées par les changements biologiques et physiques… après cette bonne nouvelle, je t’ai porté pendant neuf mois j’ai porté la joie dans mon ventre, je me levais avec difficulté, je dormais avec difficulté, mais tout cela n’a rien changé à l’amour que je porte pour toi. Au contraire l’amour s’est renforcé de plus en plus avec le temps et l’envie de te voir encore plus. Je t’ai porté jour après jour, souffrance après souffrance et peine après peine. Ma joie était grande à chaque mouvement, à chaque prise de poids et tout cela était lourd à supporter.

Une longue période de souffrance éclairée par une lueur de joie en cette nuit où je n’ai pas dormi ou la douleur, la peur, l’émotion que je n’arrive pas à décrire ni à exprimer m’ont envahie. L’extrême douleur m’a empêchée de pleurer en regardant la mort de près plusieurs fois. Enfin venant au monde, tes cris enlevant toute peine et douleur, accompagnaient mes larmes de joie. Je me suis penchée difficilement pour t’embrasser avant que tu ne sois touché par une simple goutte d’eau.

Mon fils les années sont passées et je t’ai toujours eu dans mon cœur, je t’ai lavé de mes propres mains, mes jambes et mes bras étaient ton berceau quand je veillais pour que tu puisses dormir. Je me suis fatiguée et je me suis surpassée pour que tu sois heureux ; ma seule joie était de te voir sourire. Et ma joie de tout instant était que tu puisses me demander un service, c’était mon bonheur. Les soirées sont passées ainsi que les jours et moi toujours à tes services, une mère infatigable et ouvrière sans répit priant Dieu toujours pour toi qu’il te comble de bonheur et de prospérité. Je t’ai observé jour après jour jusqu’à ce que tu sois devenu un jeune homme, prenant par la suite la carrure d’un homme. Soudain je me retrouve à te chercher à droite et à gauche la femme que tu as demandé.

Le jour de ton mariage est arrivé où le cœur serré, j’ai caché mes larmes de joie pour ta nouvelle vie ainsi que ma grande tristesse suite à notre séparation.

Les heures pesantes sont passées, les moments s’écroulaient doucement soudain j’ai découvert que tu n’étais plus le fils que j’ai connu. Le sourire a disparu, ta voix a disparu, tu es devenu distant, tu m’as oubliée et ignorée. J’ai attendu ton retour ; espérant entendre au moins ta voix, mais ton absence a duré et les jours identiques se succédaient.

J’ai observé longuement la porte mais tu n’es pas venu, j’ai couru comme une folle après chaque coup de téléphone… Les nuits sont devenues de plus en plus sombres… Les journées s’allongeaient de plus en plus, sans te voir ni t’entendre. Ainsi tu as ignoré et méprisé celle qui s’est occupé de toi durant tout ce temps.

Mon fils, je ne demande que peu de choses considère moi comme l’un de tes amis ou du moins comme les moins estimé de tes amis. Ajoute moi dans ta liste mensuelle : une visite par mois.

Mon fils, mon dos s’est courbé, mes membres commencent à trembler, les maladies m’ont encombrées, les handicaps m’ont visité de très près car je bouge difficilement… J’ai du mal à m’asseoir et malgré tout cela mon cœur ne cesse de battre pour toi.

Je pense que si un jour quelqu’un te rendait service, tu l’aurais remercié ! Mais ta mère l’a fait pendant des années. Alors où sont la récompense et la fidélité envers ta mère ?

Mon fils tu ne peux pas savoir ma joie quand j’entends dire que tu es heureux. Je suis émerveillée car tu es mon invention. Qu’ai-je fait pour devenir ton ennemie ? Ai-je commis une erreur envers toi ou ai-je refusé de t’aider un jour ? Considère-moi comme une femme de ménage avec un salaire. Offre moi une part de ta bonté car Dieu aime les bienfaiteurs.

Mon fils, j’espère te revoir, je ne veux que cela. Laisse-moi voir ton visage même dans les moments les plus terribles.

Mon fils, mon cœur est brisé, mes larmes ont coulé et toi tu vis ta vie en m’ignorant. Les gens témoignent encore de ta bonne éducation et de ta bonté.

Mon fils, n’est-il pas temps pour que ton cœur réagisse face à cette mère affaiblie et plein d’espoir de te revoir, attristée, renfermée et abandonnée loin des siens ?

Où sont les bons gestes ? Mon fils je ne lèverai pas le ton de plainte afin qu’elle n’arrive pas aux cieux et que la colère de Dieu puisse tomber sur toi comme la foudre. Non je ne le ferai pas car tu es toujours mon fils. Ma raison d’être dans la vie. Réveille-toi, les cheveux blancs commencent à couvrir ta tête bientôt tu seras vieux et tes enfants te récompenseront de la même manière et tu écriras avec des larmes ces lettres que je suis entrain d’écrire maintenant.

Et devant Dieu nous nous retrouverons un jour ! Mon fils, aies crainte de Dieu.

Fais un geste envers ta mère afin de la rendre heureuse sinon déchire cette lettre et rappelle-toi qu’un bon geste est en ta faveur et qu’un mauvais geste te retombera dessus et t’en subira les conséquences.

Ecrit par admin dans : Bric-à-bric inutile |

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