14
juin
2010
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Mon nouvel appareil photo

Comment partir un an en Thaïlande sans appareil photo ? Impensable tant le pays entier aime à poser devant les objectifs. J’ai donc décidé d’acheter un appareil photo avant les soldes de Juillet !

J’ai nommé… le Samsung ES65 ! TAMDAM !

Samsung ES65

Bon d’accord, il ne brille pas par son originalité, je ne l’ai même pas choisi pour sa couleur puisque je me suis plutôt vendue au site marchand qui le proposait au prix le plus compétitif. Sans surprise, c’est Cdiscount qui a remporté le concours. Le plus drôle c’est que je m’apprêtais plutôt à acheter le modèle antérieur (ES55), les commentaires m’ayant convaincue de son bon rapport qualité-prix. Je voulais un appareil photo pas cher mais dont les photos étaient de bonne qualité, et deux tests effectués par 01net et GoodGearGuide (un site australien) ont souligné ses bonnes performances en la matière.

Curieusement, Cdiscount propose le Samsung ES65 au même prix que le ES55 sorti dix mois plus tôt, c’est-à-dire pour la modique somme de 80€. En comptant le Kit nettoyage 4 en 1, l’adaptateur SD qui agit comme une carte SD en lisant des micro-SD, et les frais de livraison, la facture s’élève à 99,98€. Pas mal hein :P

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~ Commentaires ~

Comme dirait-on, le Samsung ES 65 ne casse pas quatre pattes à un canard, mais il faut reconnaître qu’il possède tout ce dont j’ai besoin ! Le menu est bien pensé, à la fois intuitif, accessible au grand public, et pratique. Les photos sont de qualité satisfaisante (je prends du 5 mégapixels plutôt que du 10). Le flash fonctionne bien, et les photos en mouvement peuvent être nettes. De plus, on ne peut pas dire qu’il enlaidit les gens. Autre bonne surprise : le mode vidéo est tout à fait exploitable. En bref, une bonne affaire !

Cadeau :

Ecrit par admin dans : Bric-à-bric inutile |
07
juin
2010
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Holidays

Les examens sont finis, pourtant ce début de vacances ne s’annonce pas de tout repos ! Entre le ménage de printemps qui va devenir le ménage d’été à faire, la vie sociale à remplir, et les détails à régler avant le départ, j’ai pas vraiment le temps pour faire un job d’été.

Liste des choses à faire avant le 22 juillet :

- du rangement (appartement négligé)

- du nettoyage (frotter, frotter)

- du tri (de document)

- des choses à jeter (livres, tas de feuilles inutiles, habits)

- des affaires à déplacer :’(

- des sorties (même si c’est mal barré)

- de l’administratif (visa, papiers en règle, photocopies, … )

- se cultiver

- faire un album photo !

Ecrit par admin dans : Bric-à-bric inutile |
02
juin
2010
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Bilan de deux années passées à Sciences Po

Merci, M. Richard Descoings, de m’avoir enlevée à cet avenir peu palpitant auquel j’étais toute prédestinée.

J’ai souffert d’avoir été admise à Sciences Po. Beaucoup. Pourtant, ça valait le coup d’avoir traversé ces épreuves. C’est une chance inestimable de se retrouver dans une telle école, pas tant pour son prestige que pour la formation fournie qui nous a permis à nous ex-lycéens de ZEP d’élever notre réflexion au-delà de ce qui aurait été possible sans échelle. Je me moque éperdument de savoir que les conventions d’éducation prioritaire font partie d’une stratégie de communication qui marche à merveille, que ceux qui en ont bénéficié défendraient l’école bec et ongles. Ce qui compte, c’est que pour la plupart d’entre eux, l’initiative est non seulement salutaire, mais surtout pertinente.

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Si je me remémore toute ma scolarité à Sciences Po depuis mon arrivée, j’ai le souvenir de deux années tourmentées sur lesquelles je n’ai pas eu un parfait contrôle. Intégrée sans une proche amie qui s’était également présentée par cette procédure, je n’ai plus eu l’impression que cette admission était une victoire. Contrairement à beaucoup d’autres, je me suis renfermée sur moi-même et n’ai pas su tirer profit des cours enseignés. Moi qui n’avais jamais séché depuis l’école primaire, j’ai rapidement usé mes trois absences autorisées par conférence de méthode. Ma triplette ne m’avait pas rejetée mais je m’étais auto-exclue d’un groupe de personnes dont je ne voyais que la supériorité dans tous les domaines (notes, milieu social, culture, sociabilité, … ).

Au deuième semestre, j’ai découvert que certains camarades de triplette me voyaient comme une fille stupide. Difficile de leur en vouloir, pourtant, au vu de mes notes et de mes interventions orales toujours ratées.

En réalité, le coup de grâce – le vrai – est venu quand on m’a pointée du doigt pour mon désir d’emménager avec mon ami. On imaginait que j’optais pour la facilité, alors que c’était dans un sursaut de survie que je formulais cette nécessité, sans arrière-pensée.

J’étais donc dans une situation privilégiée mais peu enviable : dernière de la classe, loin de mon environnement et de mes amis/ma famille, gênante pour ma tante qui m’hébergeait, méprisée par les gens de ma classe pour mon peu de vivacité d’esprit, instabilité sentimentale, source d’inquiétude pour mes proches, ce fut une sale période, je vous l’assure, mais cette fois, peu de gens me trouvaient des raisons de me plaindre.

La rage d’être si peu encouragée, et le soutien du seul ami qui s’est comporté en tant que tel, m’ont heureusement poussée en Deuxième année, mais par un « passsage conditionnel ». Si la décision de Sciences Po de me laisser une nouvelle chance m’a soulagée, le fait de faire partir de cette petite liste de personnes n’ayant pas eu le nombre de crédits ECTS suffisant m’a confirmé dans l’idée que je méritais peu ma place.

Cette Deuxième année a débuté dans la honte, le remords, le sentiment de médiocrité. J’ai finalement pu m’installer à Paris mais ce n’était pas sans avoir blessé plusieurs personnes. Je suis quelqu’un de faible par nature, et les mauvaises périodes ont tendance à m’affaiblir sérieusement plutôt que de me renforcer. Mes notes ont augmenté mais pour se stabiliser autour de 11. Mes devoirs sont restés décevants. À partir du mois de janvier, n’ayant plus connu d’événements négatifs, j’ai pu percevoir une réelle progression dans ma capacité de compréhension, de gestion du travail, de participation en cours. Certes, c’est très loin d’être parfait et mon efficacité à la tâche est discutable. Mais l’espoir de figurer parmi la liste des admis en Troisième sans devoir repasser les matières où j’ai échouées est de plus en plus tangible.

Aujourd’hui, je me suis rendue compte que ma faible personnalité et des incidents qui font partie de la vie ont considérablement ralenti mon intégration et m’ont empêché de profiter pleinement de tout ce que Sciences Po met à notre disposition, en particulier en ce qui concerne l’apport intellectuel de nos enseignants qui est formidable lorsqu’on sait s’en imprégner. Je suis passée à côté de certaines choses, mais l’important est de s’en rendre compte et de pouvoir y remédier. :) À l’avenir, je ne me poserai plus autant de questions sur ma personne et serai plus disciplinée.

Ecrit par admin dans : Sciences Po |

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