Être libre, à quel prix ?
Ce que je veux pour mes proches et les moins proches, c’est qu’ils puissent vivre tranquillement leur vie. Je le veux aussi pour moi. On n’a pas à être dérangé par d’autres que soi-même.
Mais pourquoi ces salopes de mégères viennent-elles salir ma réputation et faire du mal à d’autres ? Faut-il qu’elles déversent leur venin sur des innocents pour oublier que leur vie crasseuse est le fruit de leur propre bêtise ? Peut-être qu’elles ressentent le besoin de se délecter du malheur des autres pour ne pas voir qu’elles ne sont pas heureuses. Ou peut-être qu’elles sont simplement mauvaises. Personnellement, je me moque de leurs commérages, je sais ce que je vaux. Mais si d’autres pour qui j’ai de l’estime n’accordent pas la même valeur à mes actes, et sont sensibles à ce genre de propos, je ne peux pas faire grand chose d’autre que de détester la méchanceté de certaines personnes.
Malheureusement, faire partie de l’élite, un peu malgré moi, en étant à Sciences Po, diminue la portée de certaines critiques que l’on peut me faire : je suis une fille qui a socialement réussi. Mais je regrette pour les autres que ce puisse être un critère de jugement. Ça m’embête que la nature humaine pousse les gens à vouloir juger sans cesse les autres, sur des critères stupides.
Quel est le tribut que l’on doit payer pour se libérer de leur aigreur, dîtes-le-moi…
I’m in chains, you’re in chains too
I wear uniforms than, you wear uniforms too
I’m a prisoner, you’re a prisoner too, mister jailer…